Les imaginaires de l’écologie dans Avatar

jérémy dumont
9 min readDec 18, 2022
“Avatar : La Voie de l’Eau”, suite du long-métrage sorti en 2009 et qui est depuis le plus grand succès de l’histoire, est arrivé au cinéma !

On retrouve les imaginaires d’Avatar “le peuple de l’eau” dans la fresque des imaginaires basée les 4 visions « visions de la relation homme-nature » #noussommesvivants

L’idée du film c’est de comprendre ce que représente « la vie » dans différentes cultures.

Avatar plaide en faveur d’une reconnexion avec la nature, d’une meilleure conservation de l’environnement et d’un plus grand respect des droits des peuples premiers… Toute société est spontanément confrontée à la naissance et à la mort, à la santé et à la maladie, à la croissance et au développement des êtres vivants. L’enjeu est aussi d’analyser ce que ces différentes représentations impliquent en termes d’organisation sociale et politique, de rapport à la nature et à l’innovation technologique… En fonction de vos conceptions de la vie et du vivant, vous ne développerez pas les mêmes pratiques de chasse, d’agriculture ou encore d’urbanisation des grands espaces. Source

Avatar nous plonge dans 2 imaginaires dans lesquels les rapports nature / culture sont en tension

Avatar met en scène deux formes d’écologie radicalement différentes d’après Fabien Trécourt journaliste. En effet 2 représentations du vivant se cachent derrière le message écologique du film. Dans son interview de Perig Pitrou anthropologue CNRS elles sont décrites ainsi :

Du côté des humains l’ordre social est très hiérarchisé, souvent dominé par des hommes virils ; tout repose sur la capacité de quelques individus à accaparer des ressources matérielles — notamment un précieux minerai qu’on ne trouve que sur Pandora… Avatar met ainsi en scène l’extraction d’importantes quantités de ressources naturelles sur un territoire colonisé, afin de répondre aux besoins d’un pays colonisateur. L’une des premières scènes du film est par exemple un survol de l’activité qui se déploie autour de mines, avec leurs immenses cratères et des camions de plusieurs étages transportant des marchandises”.

De l’autre, on découvre l’écologie de la planète imaginaire Pandora, notamment l’existence de systèmes de communication entre différentes espèces qui ne ressemblent à rien de ce que l’on connaît sur Terre. Le film montre ce que cette communication implique d’un point de vue politique et social : les espèces vivent en communion les…

jérémy dumont

Instigateur d’innovation et animateur de collectif https://fr.linkedin.com/in/dumontjeremy